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COMICSOLOGIE
12 février 2011

The Green Hornet par Kevin Smith.

The_Green_Hornet_3DRappel des faits : le mois dernier sortait le film "Green Hornet 3D" de Michel Gondry (réalisateur capable du meilleur -Eternal Sunshine Of The Spotless Mind- comme du pire -La Science Des Rêves- en passant par le tout simplement sympathique -Be Kind Rewind-), scénarisé par le tandem Seth Rogen / Evan Goldberg, figures importantes de la bande de Judd Apatow déjà à l'origine du meilleur teen-movie de l'histoire, j'ai nommé l'excellent SuperGrave (si vous ne l'avez jamais vu, honte à vous...et matez-le d'urgence). Avec une telle équipe, on pouvait s'attendre, si ce n'est à une bombe, à un film au moins sympa qui se suit avec un réel plaisir. Et au final...non. Ce "Green Hornet 3D" n'est pas un film de super-héros, ni même de justicier, encore moins un comic-book movie à la mise en scène réfléchie (il faut d'ailleurs noter au passage qu'il est très difficile de reconnaître la patte de Gondry dans ce film : dans ses meilleurs comme plus ses plus mauvais films, l'homme avait toujours su garder un style reconnaissable entre tous, ici complètement invisible, caché derrière une uniformité fade, une aseptisation complète que l'on retrouve dans beaucoup trop de blockbusters actuels). Il s'agit juste d'un one-man-show rapidement exaspérant exécuté par un Seth Rogen balançant à un débit mitraillette des vannes familiales et inoffensives indignes de lui : là encore, difficile de reconnaître dans cette piètre prestation le comique génial tel qu'on l'a vu dans SuperGrave, Funny People et bien sûr Zack & Miri Tournent Un Porno (un film réalisé par Kevin Smith, d'ailleurs, scénariste du comic Green Hornet...). Après, bien sûr, il est fort probable que ces deux tares majeures soit plus dues à des producteurs envahissants qu'aux parties impliquées dans le processus créatif, mais est-ce vraiment une excuse ? N'a-t-on pas déjà vu par le passé d'autres réalisateurs et/ou scénaristes s'en sortir avec plus que les honneurs sur d'autres très grosses machines à la fabrication on le suppose ultra-stressante (au hasard : Raimi sur sa trilogie Spider-Man) ? Par conséquent, la véritable question est : n'y avait-il pas un problème à la base du projet tel que pensé par Rogen / Goldberg et Gondry ?

movieposter_5995C'est là que survient le comic-book chroniqué aujourd'hui, et à sa lecture, la réponse est évidente : si, carrément !
Pour bien comprendre pourquoi le récit de Kevin Smith fonctionne à merveille là où le film se plante royalement, il faut comprendre Kevin Smith, l'homme et ses thèmes de prédilection. Ce réalisateur / scénariste (aussi bien de films que de comics) / gérant de comic-shop (propriétaire du magasin Jay and Silent Bob's Secret Stash à Red Bank, New Jersey) est un geek 100% pur jus, le genre à tout savoir sur tous ses personnages favoris, à collectionner compulsivement tout ce qui s'y rapporte mais surtout, et c'est là le plus important, l'homme comprend et maîtrise parfaitement cette culture qu'il célèbre et défend avec intelligence dans son œuvre. Ainsi, il n'est pas rare de voir dans ses films des personnages à priori immatures se révéler bien plus intelligents, forts (mentalement, j'entends) et surtout vivants que d'autres personnages qui ont d'habitude les faveurs de la société bien-pensante et des moralistes de tous poils (de ce point de vue, Clerks II est peut-être son film le plus abouti...Vous ne l'avez pas vu ? Putain, mais vous fichez quoi sur ce blog ?! ). C'est là l'une des facettes de l'homme, et le premier thème de prédilection de son œuvre.
L'autre thème est celui de la paternité, récurrent et constant dans son œuvre (à une importance moindre ou plus conséquente selon les films et comics, mais quasiment toujours présent). Petit inventaire : dans Les Glandeurs, l'un des protagonistes principaux voyait son idylle avec sa petite amie contrariée par le père de cette dernière, un vieux con réac qu'il devait symboliquement vaincre pour continuer à sortir avec la fille (qui elle-même devait faire face une bonne fois pour toutes à son vieux). Dans Chasing Amy, bien que plus discrète, le thème de la paternité est présent : après tout, dans leur façon de gérer les comics qu'ils écrivent et dessinent en tandem, et dans leur relation amicale lourde de sous-textes (qui explosent à la fin du film), Holden McNeil et Banky Edwards ne forment-ils pas une sorte de couple homo-parental (perturbé par l'arrivée d'une bisexuelle dont Holden tombe amoureux) ? Dans Dogma, l'héroïne, Bethany, se découvre descendante de Jésus, et donc par extension de Dieu, une forte paternité qui ne cessera de peser sur ses épaules tout le long du film, guidant même de sa pression omniprésente ses choix. Dans Jay & Bob Contre-Attaquent, le thème est là, certes principalement pour rire, mais il n'empêche : le chimpanzé nommée Suzanne que les deux fameux zozos recueillent apparaît plus d'une fois comme leur enfant (une métaphore qui explose lorsque les deux compères déguisent l'animal en gosse pour échapper aux flics); Bob est même vu comme la mère aimante et Jay comme le père irresponsable (ce qui ne l'empêche pas d'aimer son "enfant"). Une façon comme une autre, et assez fendarde, de souligner le sous-texte gay-friendly du duo (même si il est fort probable que si Jay venait à lire ce que je viens d'écrire, il balancerait avec la poésie qui le caractérise un truc du style "j'suis un maquereau super-cool qui adore fourrer de la moule"...faudrait qu'il pense à s'assumer un jour). Dans Père Et Fille (un film en dehors des fameuses "Chroniques Du New-Jersey", surnom donné à tous les films de Smith dans lesquels figurent Jay & Bob), inutile de tout détailler : le film tourne tout entier autour des relations qui nouent le personnage interprété par Ben Affleck et sa fille, ces relations influant constamment sur le récit. Dans Clerks II, le personnage de Dante se voit obliger de faire un choix crucial à un tournant de sa vie après avoir appris que la fille qu'il aime est enceinte de lui. Une nouvelle qui, encore une fois, va influer sur tout le dernier acte du film. Enfin, dans Top Cops (hors "Chronique Du New-Jersey" lui aussi), c'est uniquement pour offrir à sa fille le mariage de ses rêves et assumer son rôle de père au nez et à la barbe du connard qui sert de beau-père à la demoiselle que le personnage de Bruce Willis se met en chasse de sa coûteuse carte de base-ball volée.
Enfin, le dernier thème, déjà entre-aperçu dans le paragraphe précédent, est celui de l'amitié masculine : via le tandem Jay & Bob, bien sûr, mais pas seulement : de Dante et Randall à Holden McNeil et Banky Edwards, en passant par Loki et Bartleby (les deux anges renégats de Dogma) et Brodie et T.S. (les deux compères de Les Glandeurs), l'amitié masculine revient souvent dans l'œuvre de Smith; des amitiés toujours pleines de respect et parfois accompagnées d'un sous-texte homosexuel : il n'est pas rare de voir Jay proposer à Bob (semble-t-il pour rire, ça, c'est lui qui le dit car plus le temps passe, plus les personnages qui les entourent le soupçonne d'être un gay refoulé) une fellation ou une sodomie (et je reste poli, les termes employés dans les films sont autrement plus fleuris, mais j'ai pas envie de me faire bannir de Canalblog, moi, oh), tout comme entendre Loki dire en gros, vers la fin de Dogma et après que lui et son pote Bartleby aient commis un énorme massacre, que rien ne serait arrivé s'ils avaient pu se masturber entre eux. Parfois, il arrive même que le sous-texte explose littéralement, comme lorsque Jay se fout soudainement à poil devant un Bob médusé dans Clerks II, ou lorsque Holden McNeil embrasse Banky à pleine bouche dans Chasing Amy.
Pour conclure cet intermède explicatif sur Kevin Smith, il faut signaler que l'homme à l'habitude mêler sa propre vie à celles de ses héros de fictions : en dehors du fait déjà dit que le créateur et ses créations sont toutes profondément geeks; Smith a réalisé Père Et Fille après être devenu père lui-même (d'une petite fille prénommée...Harley Quinn. Sacré Kevin ! ). La petite Harley Quinn est d'ailleurs déjà apparue dans les films de son père : elle joue en effet Bob bébé au début de Jay & Bob Contre-Attaquent, et elle est également la petite fille que l'on peut voir faire signe à Dante lorsque celui-ci erre en voiture vers la fin de Clerks II. Enfin, il est de notoriété publique qu'il est très ami avec Jason Mewes, l'interprète de Jay (et comme diraient Les Inconnus, si cette amitié va plus loin, cela ne nous regarde pas).

greenhornetteaserewfinRetour au Green Hornet. Bien avant que le projet qui aboutira au film que l'on connaît aujourd'hui ne prenne forme, Miramax (la Miramax originale, celle des frangins Weinstein, producteurs récurrents des films de Smith) avait demandé à Smith d'écrire un scénario sur le Green Hornet, dont ils possédaient alors les droits. Smith fut plutôt satisfait de son travail, mais admit lui-même qu'il n'avait pas les capacités techniques pour le porter à l'écran (Smith fait preuve de lucidité et d'honnêteté : si la plupart de ses films sont excellents, c'est avant tout grâce à une écriture ciselée, des dialogues qui font toujours mouche et des acteurs admirablement dirigés; et sûrement pas grâce à leur réalisation, certes loin d'être honteuse et absolument pas impersonelle, mais tout simplement imprécise : il n'y a qu'à voir les scènes d'action de Top Cops pour s'en rendre bien compte). Les Weinstein laissèrent croupir le scénario, le studio fut racheté par Disney, qui laissa lui aussi croupir le scénario, et c'est finalement Sony qui récupéra les droits et refila le bébé à Rogen et Goldberg. Le film débarque finalement, et un éditeur indépendant, Dynamite Entertainment, se souvient de ce projet que quasiment tout le monde avait oublié. Smith est d'accord pour que le scénario devienne une mini-série de comics (le volume chroniqué aujourd'hui contient les 5 premiers numéros), mais il appartient encore à Disney. Or, Disney n'en a plus rien à cirer du scénario et le rend donc à Smith. Désormais, tout le monde va pouvoir voir ce que le film aurait pu, non, aurait dû être.

green_hornet_001_peches_du_pere_panin_comicsAlors, qu'en est-il ? Premièrement, Smith n'oublie pas que le Green Hornet n'est pas un clown vert mais bel et bien un justicier, un pur et dur assez déterminé et légèrement cintré au point de se balader avec un masque la nuit pour aller cogner du bad-guy. Smith le dépeint tel quel : son Green Hornet d'origine (car son scénario en compte deux : le père et le fils...le thème de la paternité est présent dès les premières pages) est impitoyable, agile dès qu'il s'agit de se battre et son simple nom évoque la crainte chez ses ennemis. Plus d'une fois, en voyant ce Green Hornet, on pense à Batman. Une impression accentuée par la manière dont Smith dépeint Century City, qui, telle Gotham, est rongée par la corruption de tous bords, gangrenée par le crime. En clair, avec Smith a compris et respecte le statut de son personnage : c'est un justicier, dont la simple existence est le symptôme d'un terrible mal. Voilà qui est autrement plus percutant, viable et convaincant que l'histoire du gros garçon qui n'aime pas son papa et qui va se déguiser pour aller trancher la tête de la statue à son effigie parce que c'est trop drôle, hé, lol quoi. Voilà pour le côté geek : en bon geek intelligent, Smith ne veux pas voir un de ses personnages transformé en rigolo, mais veut le voir avec toute la prestance qui lui est dû. Premier bon point pour lui.
C'est bien, mais ça ne suffit pas : pour que son récit soit captivant et intéressant, il faut des bons personnages.
Mieux : il faut que cette intention de base purement geek (une vraie histoire de justicier, avec un personnage digne de ce nom) soit transcendée par d'autres apports. C'est là que Smith va faire appel à ses deux autres thèmes de prédilection.
Dans un premier temps, c'est l'amitié masculine qui est mise en avant : une amitié pleine de respect entre le premier Green Hornet et le premier Kato, qui permettra bien plus tard d'assurer le lien entre le premier et le second Green Hornet. Bien évidemment, il s'agit d'un père et de son fils, ce qui va permettre à Smith d'appliquer son thème fétiche : la paternité. Les relations entre Britt Reid Jr. et son père sont bien plus profondes et touchantes vu par Smith que ce que l'on a vu dans le film. Les deux hommes s'aiment, se respectent, mais ne se comprennent pas. On est loin de la vision sans nuances du film qui voyait un Seth Rogen bien sympathique être emmerdé par son vieux con de père qui semblait avoir un sacré balai dans le cul, pour finalement découvrir un peu avant le dernier acte que, "ah bah merde en fait, le vieux il était sympa, alors il faudrait p'têt que j'arrête mes conneries de super-héros like et que j'assume vraiment". Je caricature à peine. Dans le comic, le père fut le permier Green Hornet, qui nettoya la ville pour assurer à son fils une vie sans insécurité; et lorsque le fils découvrira assez rapidement (et après avoir vécu LE drame fondateur par excellence dans les comics : l'assassinat du père), il découvre dès lors tout l'héritage qui pèse sur lui et qu'il va devoir, qu'il le veuille ou non, assumer, tel un fardeau. La notion de justicier qui avait été introduite dans le récit avec le premier Green Hornet est donc non seulement préservée, mais surtout transcendée : plus qu'un justicier, le fils est un pur chevalier noir qui, avant même de chercher à venger la mort de son père (ce qui implique, par extension, de nettoyer la ville de ses malfrats), cherche surtout à obtenir la rédemption pour n'avoir pas su protéger son père, et surtout n'avoir pas su établir avec lui une relation père-fils digne de ce nom.
On résume : à ce stade, Smith a réussi à donner une motivation infiniment viable à son personnage et à renouveler avec habileté la genèse du Green Hornet. Tout ce que le film avait déjà foiré dans les grandes largeurs, puisque ce n'est pas avec un clow vert qu'on peut affirmer faire un pur film de justicier, ce qu'il essayait d'être vers la fin, en apportant maladroitement (et surtout bien trop tard) l'idée du père vertueux. A noter que par certains aspects, il est très dur de ne pas penser au film lorsque l'on lit certaines sous-intrigues, ce qui laisse à penser que Smith et Rogen ont échangé pas mal d'idées sur le personnage sur le tournage de Zack & Miri Tournent Un Porno. Rien de mal, en fait, surtout lorsque l'on sait qu'à Hollywood, le nombre de scénaristes impliqués sur un film dépasse largement le nombre de crédités au générique. C'est juste qu'au lieu de recycler bêtement des idées qui, avec Smith, étaient bombesques, il aurait mieux fallu se l'approprier totalement.  Puisqu'au final, on se retrouve avec un film tout de même pronfondément incohérent dans le fond (ça commence comme une comédie, voire même une parodie, et ça vire au sérieux vers le milieu...forcément, l'ensemble ne tient pas).
C'est déjà énorme, mais Smith va pousser le bouchon plus loin : ses seconds personnages et ses méchants seront eux aussi marqués du sceau d'un père exceptionnel (aussi bien en bon qu'en mauvais). Ainsi, la fille de Kato, qui aide Britt sur le chemin de la vengeance, voit peser sur elle l'honneur de la famille Kato. L'un des bad guy, Hirohito, s'avère être le fils d'un yakuza que le Green Hornet senior a contribué à faire arrêter. Par conséquent, son père ayant passé beaucoup de temps en prison, son absence fut pour lui marquante. Sur lui pèse donc aussi une idée fixe de vengeance, très proche dans le fond de celle qui motive Britt : être digne du père pour lui faire honneur. Le clash annoncé entre ces deux personnages, qui sera lisible dans le second tome, promet d'être explosif...à moins que Smith ne réserve une autre surprise dont il a le secret pour aboutir à un retournement de situation des plus intelligent ? Il sera temps d'en reparler en temps venu, lors de sa future publication française.

En attendant (impatiemment) la conclusion, et en l'état, que peut-on dire du Green Hornet version Kevin Smith ? Que ce dernier, en amateur de comics éclairés, en geek génial, a compris qu'une bonne histoire de super-héros et/ou de justicier (les deux reposant souvent sur les mêmes bases de départ) ne devait pas être qu'une simple histoire haletante pleine d'aventures et de rebondissements, mais qu'il en faut plus. En l'occurrence, son Green Hornet, avant même d'être une histoire de justicier, est un récit sur la paternité, son poids, son héritage, etc...Voilà ce qui différencie une bonne histoire de justicier d'une mauvaise : un fond touchant d'un point de vue émotionnel qui enrichit considérablement, quand elle ne sert pas totalement, ce qui doit suivre (la transformation d'un personnage à priori lambda en être d'exception). Chose qui était totalement absente du film, qui voyait surtout un geek pas très futé enfiler un costume parce que "c'est trop cool, tu vois". Après vous me direz que le film et le comic n'ont pas la même prétention : le premier se veut une comédie là où le second se veut plus sérieux. Ce à quoi je répondrais : oui, mais non. Même pour en faire une comédie, un film de super-héros/justicier doit avoir un fond solide (exemple parfait : Kick-Ass, qui voyait Dave devenir Kick-Ass pour de bon après avoir subi tortures et avoir été indirectement responsable de la mort de Big Daddy). Et rien n'empêche une pure histoire de justicier de pratiquer l'humour, comme le prouve Smith dans son récit.
Il sera temps de reparler une bonne fois pour toutes de ce Green Hornet lors de la publication de la suite, afin de livrer une chronique définitive, mais je ne saurais que trop vous conseiller de vous ruer sur ce premier volume, qui fixe le point de départ de l'une des meilleures histoires de justiciers que l'on ait vu depuis longtemps. Car Smith fait partie de ces scénaristes qui savent, par leur implication personnelle, en se servant de leur vécu et de leur culture, transcender leurs oeuvres. Pour moi, l'un des meilleurs scénaristes que l'ont ait jamais connu.
Reste LA question : est-ce que ça aurait fait un bon film ? Bien sûr, il aurait fallu l'adapter à la narration cinématographique, et ne pas se contenter de faire bouger les cases (ça, c'est un concept pourtant plein de bon sens qui échappe à pas mal de geeks, je trouve...il se peut même que j'y revienne en détail, un jour)...Mais cela dit, le scénario de ce comic étant à la base un scénario de film, qui a lui-même été légèrement (très légèrement, même, selon Smith) retravaillé pour le mettre dans des cases, on pourrait presque le voir comme un "story-board amélioré"; donc je pense que l'on peut s'avancer et dire : oui, totalement. Ce que ça aurait été bien !


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